Détail d'un chantier des centres sociaux du 42 et 43

Le 31 janvier 2024, mobilisation du plus grand réseau social de France

Un appel national a été adressé aux acteurs de la cohésion sociale pour venir échanger, le 7 mars 2024 au CESE, avec la Fédération des Centres Sociaux de France autour de l’augmentation des besoins sociaux et la nécessité de doter notre réseau de moyens adéquats pour y répondre.  57 autres fédérations départementales et unions des centres sociaux et leur réseau ont, comme nous, un peu partout en France organisé des mobilisations très suivies : 12 000 personnes dans la rue, une cinquantaine d’actions localement et plus de 150 000 cartes de soutiens collectées ! Retour en vidéo >>ici<<

La mobilisation très active des bénévoles et salariés des 44 CS et EVS adhérents de la Fédération des centres sociaux 42 43, a permis de faire entendre les soutiens que nous apportent, nos adhérents, les habitants, et les partenaires locaux avec qui nous cheminons au quotidien.

A plusieurs endroits dans les deux départements, à l’échelle des quartiers, il y eu des temps forts animés par nos structures mais aussi des temps de regroupement collectifs dans l’espace public :

A Bourg Argental, devant l’Espace Déôme, avec environ 150 personnes
A Brioude, devant la mairie, avec environ 150 personnes également
Dans les rues de Roanne, le mercredi matin où l’on a compté 400 personnes avant de converger à Saint Etienne,
Place Jean Jaurès à Saint Etienne où plus de 1000 personnes se sont réunies l’après-midi.

Ces mobilisations ont été à l’image de notre réseau des CS et EVS : engagées, conviviales et coopératives. Elles ont permis de rassembler 2800 cartes de soutiens, invitations au « grand rendez-vous de la cohésion sociale » adressées aux partenaires nationaux et signées par les équipes, adhérents des centres sociaux, EVS et leurs alliés.

Ces rassemblements ont été construits en alliance avec nos partenaires. Aussi, chaque CS et EVS a pu mobiliser les élus communaux, intercommunaux et départementaux de son territoire d’intervention : certains élus ont d’ailleurs pu apporter leur soutien lors des manifestions locales (Mme Cipriani : élue aux CS à St-Chamond, M. Nouibat : élu de Roanne, Mme Creuzet-Taite : Maire du Coteau, Mme Dumoulin et M. Ladet : conseillers départementaux…) d’autres ont demandé à pouvoir le faire à l’occasion du regroupement départemental à St-Etienne par une prise de parole publique : M. Bony, Maire de Rive-de-Gier et M. Gonzales (PCF), M. Courbon, membre de St-Etienne demain suite au vœu déposé au CM de St-Etienne le 30 janvier, ou en étant présent comme Mme Labich, adjointe au Maire de St-Etienne. A Brioude, M. le maire, Jean Luc Vachelard et son adjointe à la solidarité Marie Christine Eyraud ont apporté leur soutien publiquement, d’autres élus étaient également présents ou représentés : notamment deux élus de l’opposition municipale.

La Fédération des CS Loire Haute-Loire a quant à elle invité les Députés et Sénateurs ainsi que les acteurs institutionnels départementaux concernés par la contractualisation des pactes de coopération/projets sociaux : ETAT, CAF, Conseil Départemental, MSA et Association départemental des Maires de France : cet appel a trouvé écho favorable auprès de Mme Taurinya, Députée LFI et de M. Tissot, Sénateur PS, qui ont mandaté leurs attachés pour venir à St-Etienne faire état de leur soutien.  M. Mandon, Député Modem, qui était excusé a toutefois pu renouveler son soutien. En Haute Loire, c’est le collaborateur parlementaire de Jean-Pierre Vigier, député LR, qui s’est rendu à Brioude.

Ces nouveaux soutiens, viennent s’ajouter à ceux déjà apportés par les parlementaires au printemps, suite à l’alerte précoce, faite par la Fédération des CS 4243 autour de la fragilisation du réseau :

3 questions écrites au gouvernement rédigées par M.Cinieri (LR), M. Vermorel Marques (LR), M. Mandon (Modem) et une interpellation de Mme Schiappa par M. Vigier (LR) dans le 43

Une question orale de Mme Taurinya (LFI)
Une question écrite au Gouvernement du sénateur Jean-Claude Tissot (PS)

Un ensemble de soutien, donc, adressé depuis plusieurs mois à notre réseau qui viennent confirmer que la reconnaissance de l’utilité sociale des Centres sociaux est transpartisane : s’il fallait une preuve de plus pour en être convaincus, le vote à l’unanimité du vœu porté par M. Courbon à St-Etienne, vient l’éclairer.

Nous nous réjouissons donc de ce soutien apporté de toute part à notre Fédération nationale.

Nous espérons qu’ils engagent les acteurs nationaux à entendre notre appel, comme l’a déjà fait la CNAF (en réévaluant notamment les PS en 2023).

A l’échelle nationale, nous demandons donc :

Un déblocage d’un fonds de soutien exceptionnel de 65 millions d’euros pour les structures de l’animation de la vie sociale pour leur permettre de maintenir une activité à la hauteur des besoins
La co-construction avec l’ensemble des coresponsables de la cohésion sociale d’un nouveau pacte de coopération entre centres sociaux et pouvoirs publics et un modèle économique renouvelé

Nous aurons aussi besoin des échelons départementaux, communaux et intercommunaux pour pouvoir traverser cette crise, crise d’une ampleur inégalée depuis 100 ans, que le réseau existe.

La CAF 42 apporte historiquement un soutien précieux aux structures de l’AVS, elle continue à défendre ces choix en consacrant sur fonds propre 1,2 millions d’euros aux structures. Nous espérons que ce soutien sera suivi d’annonces de nos autres partenaires départementaux et que :

Le Conseil départemental 42 pourra, par exemple, revoir à la hausse les enveloppes PLA et PS « accueil jeunes », renforcer le fléchage au réseau des fonds de la conférence des financeurs,
Le CD 43 suive cette dynamique en apportant également son soutien
Les Collectivités et intercommunalités nous soutiendront d’avantage,
L’Etat pourra plus encore nous accompagner à renforcer l’emploi et le bénévolat dans nos associations.